La fabrication de cette quantité de terminaux de paiement électronique débutera au mois de septembre, a indiqué Mme Baya Kendil dans une déclaration de presse, faisant état également dans ce même contexte de la concrétisation d’un projet avec Naftal pour la réalisation d’équipements fixes de paiement électronique, qui seront placés au niveau des stations d’essence.
La même responsable a fait savoir que plus de 50 000 unités de paiement électronique ont été fabriquées depuis le lancement de ce projet de production en 2018, dans le cadre d’une convention signée entre le secteur de la poste et des télécommunications et la SSB, dans l’objectif de «promouvoir les outils de la production nationale».
S’agissant du type de terminaux du paiement électronique, elle a expliqué qu’il est question de fabriquer «trois types d’appareils (terminal classique, terminal grand format et petit terminal intelligent)».
La capacité annuelle de production de ces appareils dépasse 220 000 unités, a-t-elle encore noté, ajoutant que l’ENIE dispose de moyens et de compétences de haut niveau, lui permettant de réaliser les projets inclus dans les conventions signées avec différents secteurs et de contribuer au développement de l’économie nationale suivant la stratégie tracée par les hautes autorités du pays.
La fabrication des premiers terminaux de paiement électronique (TPE) de la marque ENIE a été lancée depuis juin 2018. L’ENIE œuvre à s’adapter aux évolutions en matière d’électronique à travers les laboratoires de recherche évolutive dans lesquels s’opère le transfert des technologies modernes.
Précisons dans le même contexte que les paiements électroniques en Algérie ont continué ces dernières années leur progression, portée notamment par le boom des paiements en ligne et des paiements de proximité par TPE, avec une hausse appréciable des cartes interbancaires. Cela montre que les paiements électroniques sont en train de devenir courants en Algérie.
Les paiements électroniques restent cependant très limités à cause de plusieurs facteurs. On pourra citer, entre autres, le sentiment psychologique lié principalement à l’utilisation d’argent, et ce, en tenant compte de nos traditions et coutumes. Le citoyen algérien s’attache toujours à la culture du cash car la société algérienne évolue dans un milieu où domine le cash, au déterminant de l’utilisation des paiements électroniques. Aussi, le taux de bancarisation demeure assez faible principalement dû au problème de manque de confiance des algériens quant à leur système bancaire. Enfin, il faut ajouter l’économie informelle car l’économie algérienne est dominée par l’informel, qui constitue une économie à part entière, parallèle à l’économie légale.
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