AIR ALGERIE : Amine Debaghine Mesroua, PDG par intérim

Amine Debaghine Mesroua a été nommé PDG par intérim de la compagnie nationale aérienne Air Algérie en remplacement de Bekhouche Allache, récemment limogé sur instruction du président de la République. Farouk Chiali, ministre des Travaux publics et ministre des Transports par intérim, a présidé lundi dernier la cérémonie d'installation.       

Le nouveau responsable est présenté par la page Facebook «Air Algérie Médias» comme «un conseiller du P-DG d’Air Algérie, expert international en aviation civile et représentant de l’Algérie et du Maghreb au conseil de l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI) 2016/2019 au Canada ». Il maîtrise ainsi parfaitement les dossiers liés au transport aérien au niveau national et international et son expérience sera d’un grand apport pour relancer la compagnie.

Il aura la lourde tâche de faire redécoller la compagnie aérienne qui a été lourdement impactée par le Covid-19 mais aussi par la crise économique que traverse notre pays. Il hérite d’un lourd dossier : les vols de rapatriement. 25 000 ressortissants algériens bloqués à l’étranger attendent toujours de rejoindre le pays.       

Dans une récente contribution au journal Liberté (21-12-2020), il a plaidé pour une réouverture des frontières suivant les recommandations de l’IATA. «Il va falloir gérer une façon de vivre avec le virus. Mais cela ne signifie pas nécessairement détruire l’aviation, risquer des millions d’emplois, paralyser les économies et déchirer le tissu social international», avait-il écrit. L’IATA a demandé aux gouvernements du monde entier de trouver un moyen pour rétablir au plus vite les voyages, alors que le trafic aérien connait une chute sans précédent. «La protection des citoyens doit être la première priorité des gouvernement. Mais trop de gouvernements luttent contre la pandémie en imaginant que la fermeture des frontières est la seule solution. Il est temps pour les gouvernements de travailler ensemble pour implémenter des mesures qui permettront un retour de la vie sociale et économique tout en contrôlant la dissémination du virus. La demande est là. Quand il n’y a pas de quarantaine les gens se remettent à voler», a déclaré Alexandre de Juniac le président de l’IATA.    

Il devra également revoir le mode de gestion d’Air Algérie, «de manière à la rendre compétitive à l’international», selon l’instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune lui-même lors de la réunion du Conseil des ministres.

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